Hey Louise et Morgane Côme dans les rias du Finistère
Si vous voyez au gré de mes créations s’égayer de petits oiseaux noir et blanc, ne vous en étonnez pas ! J’aime dessiner les pingouins. Il y a de quoi ! Ils sont si graphiques : une découpe noir sur un fond blanc ; si amusants : les voir courir vers l’eau, se dandiner allègrement, ou embrasser leurs petits tendrement ; si gracieux : les avez-vous vus plonger, onduler sous l’eau ? Si sympathiques : avec leur grande famille, communauté de vie élargie, on murmure même que les mâles couvent les œufs quand vient leur tour.
Cette histoire a commencé lorsqu’on m’a demandé de réaliser la carte de vœux du Foyer des Lycéennes. Deux petits pingouins avec des cache-oreille se sont glissés dans les boîtes aux lettres des 500 résidentes du foyer.
J’ai eu la chance de passer une semaine à Londres chez mes cousins, cette année-là, et j’ai découvert les librairies anglaises… Leurs livres ont des couvertures magnifiques, illustrées, reliées, les formats, la main des papiers, j’étais sous le charme. Et bien sûr, la maison d’édition que j’ai préférée affichait un petit « Penguin » sur toutes ses tranches J.
A New Delhi, où j’ai décroché mon premier emploi, j’ai découvert une librairie salon de thé, qui est vite devenu un de mes endroits favoris dans cette grande ville : Full Circle Bookshop & Cafe Turtle (https://www.facebook.com/fullcirclebooks/). J’ai même eu la chance de rencontrer des éditrices anglaises de Penguin en Inde et de participer à l’élaboration d’une des couvertures avec le designer Ishan Khosla.
Et puis en 2014, la grande rencontre a eu lieu. En voyage chez une cousine au Cap en Afrique du Sud, j’ai un jour pris le train qui emmène à Simon’s Town, puis loué un vélo, et je suis allée saluer les pingouins africains qui vivent sur les plages près du Cap de Bonne Espérance et du Cap des Aiguilles. Je me suis amusée à les dessiner pendant une après-midi J Depuis lors, ils sont le sujets de gravures, de gif, de petits croquis. On les retrouve sur les murs de la Colloc et même sur des sacs.
Une histoire d’amour à suivre…
